Deux confirmandes de Struth Justine Schmölzlin et Morgane Eberhardt, et une de Tieffenbach Ange Sonntag ont renouvelé leurs vœux de baptême en ce dimanche. La cérémonie a été célébrée par le pasteur Thierry Grosshans.
C’est sous un magnifique soleil printanier, que les randonneurs du club sports et loisirs ont débuté leur saison 2015 avec leur première sortie pédestre. Deux heures de marche sur les sentiers du club vosgiens autour de La Petite Pierre, guidées par Philippe Bauer et Erwin Beron, ont permis de se dégourdir les jambes et de reprendre le rythme. Après ce bon bol d’air frais l’appétit était aiguisé et ils étaient une trentaine à se retrouver au mille club pour déguster une bouchée à la Reine préparer par les bénévoles. Dans l’après-midi le président Roland Letscher et sa troupe se sont réunis pour l’assemblée générale de l’association, pour faire le point sur la saison écoulée et pour peaufiner le calendrier à venir au profit de l’animation du village.
Au programme figure le premier vide-greniers le 14 juin, la kirb le 23 août, les Schneckenuddle le 6 septembre, une excursion le 13 septembre, l’exposition artisanale le 1 novembre et la marche de clôture le 11 novembre.
Dernièrement Roland Letscher, maire de Tieffenbach, a célébré le mariage de Philippe Hey ingénieur et de Didier Fischer perruquier. Le couple a élu domicile à Tieffenbach
Pays de La Petite-Pierre - Communauté de communes
Réunis jeudi soir à Zittersheim, les conseillers communautaires du pays de La Petite-Pierre ont approuvé le budget primitif de l’année 2015, ainsi que le rachat de la friche industrielle de Tieffenbach par l’intercommunalité qui n’avait plus aucun terrain de libre si une entreprise souhaitait s’implanter dans le secteur.
« Il n’est pas question d’implanter une industrie sur cette zone », rassure d’emblée Jean Adam, président de la communauté de communes du pays de La Petite-Pierre. Réunis en conseil communautaire, jeudi soir, à Zittersheim, les élus ont approuvé le rachat par l’intercommunalité de la friche industrielle, située entre la gare et la sortie du village de Tieffenbach, en direction de Wingen-sur-Moder. Abandonné depuis la fermeture dans les années 1970 de l’ancienne scierie qui s’y trouvait, ce terrain vague ne servait qu’au stockage de bois pour un particulier qui en louait une partie. L’agrandissement du parking de la gare a aussi quelque peu débordé sur cette zone, qui n’est aujourd’hui qu’un champ sans relief.
Pour une entreprise du secteur tertiaire
La commune de Tieffenbach, propriétaire des lieux, avait un temps envisagé de construire un lotissement sur cet emplacement d’une surface de trois hectares. Sans y donner suite. D’où l’intérêt des élus communautaires pour ce terrain. « Le problème aujourd’hui, c’est que la communauté de communes n’a plus de terrain à mettre à disposition d’une entreprise qui souhaiterait s’implanter chez nous, observe Jean Adam. Cela nous a été déjà reproché par la Région, sachant que le développement économique fait partie des compétences obligatoires de l’intercommunalité. »
Le président de la communauté de communes a rappelé que le site est très bien situé, à proximité de la route, de la gare et du réseau de fibre optique. Il est aussi dépollué : « Seule une citerne de 5 000 litres de fioul s’y trouvait, une scierie ne produisant pas d’autre pollution ».
Le conseil communautaire a validé le rachat de la moitié du terrain, soit 1,5 hectare, au prix de 850 euros de l’are. L’autre partie reste propriété de la commune. Le propriétaire des 1 000 stères de bois entreposés sur place aura un an pour déplacer son stock. « Pour l’heure, nous n’avons aucune demande concrète d’entreprise qui souhaiterait investir les lieux, précise Jean Adam. Mais, dans tous les cas, ce terrain serait plutôt destiné à une entreprise du secteur tertiaire. »
Maire de Tieffenbach depuis 1989, Roland Letscher est aussi un passionné de photographie. Primé le 15 mars au niveau national, certains de ses clichés sont exposés en ce moment au musée Lalique.
Les éléments ne lui font pas peur. Que ce soit le feu, le vent ou la pluie, Roland Letscher tente toujours d’en tirer profit lorsqu’il se trouve derrière l’objectif de l’un de ses appareils photos. C’est d’ailleurs autour de deux de ces éléments que tourne l’actualité photographique de cet ancien cadre commercial SNCF âgé de 60 ans.
1er prix national
Depuis samedi dernier, une série de photographies de Roland Letscher compose en grande partie l’exposition temporaire du musée Lalique, mais c’est un cliché pris sous la pluie qui lui vaut des honneurs au niveau national. Le 15 mars dernier, le jury de la « Coupe de France nature – couleur papier 2015 » de la Fédération photographique de France a attribué la note de 59/60 à trois photos, dont celle des coprins micacés de Roland Letscher, cliché qui reçoit également la médaille botanique. D’ailleurs, s’il connaît les coins à champignons à proximité de Tieffenbach, ce n’est pas pour les manger, mais pour les prendre en photo.
La relation de Roland Letscher avec la photo ne date pas d’hier. « J’ai toujours aimé ça », explique-t-il, avant de revenir sur sa première anecdote photographique. « Je devais avoir 12 ans. J’avais pris l’appareil photo de la famille, un instamatic, pour faire une photo pendant que mes parents et grands-parents faisaient les foins. Je m’étais fait engueuler par ma mère. Ça ne se faisait pas de prendre une photo de ce type. Les photos, c’était pour les communions et les cérémonies. 30 ans plus tard, j’ai retiré cette photo et je l’ai mise dans mon bureau. Un de mes collègues, qui peignait l’a vue. Il me l’a empruntée et l’a reproduite en peinture. Après, un peu comme tout le monde, j’ai fait pas mal de photos de familles, mais sans plus ».
Il reviendra à la photo suite à une rencontre avec Yvon Meyer, photographe professionnel. « Il habitait Tieffenbach et on échangeait souvent dans le train. C’est à son contact que j’ai eu envie de progresser, de faire de la belle image ». C’est au moment du passage au numérique que Roland Letscher va réellement augmenter la cadence sur ce sujet, pour une raison simple : « Quand on fait de la photo de nature, il y a beaucoup de déchets. Il faut s’y prendre à plusieurs reprises. Pour ça, le numérique aide par rapport à l’argentique ».
Petit à petit, il s’équipe avec du matériel un peu plus poussé et axé sur des pratiques spécifiques comme la photo macro. Entre les boîtiers, les logiciels, les objectifs, un second flash ou encore des filtres, chaque composant apporte un peu au rendu final de la photo. « Pour faire une bonne photo, il faut un bon sujet, une bonne lumière, de la technique et un petit peu de talent », explique Roland. Et la maîtrise de ses outils, il la peaufine à chaque sortie. En effet, lorsqu’on lui demande s’il a des projets en particulier, il cite le fait d’apprivoiser son nouvel objectif 300 mm macro. « Il faut du temps et de la pratique pour se faire un regard », explique-t-il, avant de mettre en avant l’importance des « échanges entre photographes, que ce soit sur les photos et sur les spots, les points de vue à ne pas manquer ».
Dans un club pyrénéen
Et les regards sur ses photos viennent parfois de loin. En effet, à l’instar d’Yvon Meyer, Roland Letscher est membre du photo club de… Bagnères-de-Bigorre, dans les Hautes-Pyrénées. « Yvon y a été il y a 10-15 ans et le président du club l’a sollicité pour des envois de photos. Au bout d’un moment il m’a proposé de le faire aussi. C’est comme ça que je suis entré dans ce club. J’y suis aussi parce que dans le secteur, il n’y a pas de club affilié à la Fédération photographique de France ».
Reste que Roland participe régulièrement aux concours organisés dans la région, celui du photo club d’Oermingen notamment. Mais il est aussi parmi les fondateurs d’un nouveau club de photographes à Mouterhouse en Moselle, centré sur la photo nature. Une exposition est d’ailleurs prévue les 9 et 10 mai. Roland a également fait une série de cartes postales pour l’office de tourisme du pays de La Petite-Pierre.
Lalique, un privilège
Les clichés exposés jusqu’à dimanche au musée Lalique de Wingen-sur-Moder, sont le fruit d’une sollicitation du musée. « À la demande du musée et avec l’accord de la manufacture, j’ai eu le privilège de passer trois jours sur place. Après un tour de l’usine avec le directeur et les indications sur ce que je ne devais pas photographier, j’ai eu le temps d’observer les différentes étapes du travail chez Lalique. C’était important pour savoir où me placer pour avoir le bon point de vue sans gêner le travail. Ça m’a aussi permis de me fondre un peu dans le paysage. J’ai dû faire un millier de clichés au total, certains plus difficiles à faire que d’autres. Je pense notamment à des postes où il y a trois sources de lumière différentes, un néon, la lumière de l’extérieur et une petite lampe au-dessus de l’objet travaillé. Après ces trois jours, il y a eu un premier tri, et du travail de post-traitement, en prenant soin d’enlever des objets indésirables des photos, comme des emballages de bonbons par exemple. Ensuite, j’ai donné les photos à Lalique, où le choix final a été fait sur ce qui est exposé au musée ».