Les travaux en commun avec la Communauté des Communes du Pays de La Petite Pierre viennent de reprendre malgré le temps hivernal. Un nouveau réseau pour les eaux pluviales est posé dans l’ancien fossé qui est comblé. D’un diamètre de 50 cm il doit permettre d’évacuer les eaux sans se boucher comme cela est arrivé plusieurs fois par le passé. Les tuyaux seront posés une trentaine de mètres après la dernière maison vers le Hansmannshoft.
A cet endroit sera aussi aménagé une plateforme pour permettre au camion poubelle de faire demi-tour afin que les riverains n’aient plus à descendre les poubelles à l’église.
Les réseaux comme l’éclairage public et le téléphone seront enterrés. Un fourreau a été rajouté pour recevoir la fibre optique dans quelques années.
Trois nouveaux lampadaires seront rajoutés dans la rue pour améliorer l’éclairage.
Une bordure haute sera posée coté talus avec un système de captage des eaux de ruissellement qui s’écouleront dans le drainage placé en-dessous.
Au printemps, à la fin de ces travaux un nouveau revêtement en macadam sera posé.
Première mauvaise surprise du chantier, le mur longeant le jardin du presbytère n’a pas supporté le poids des gros engins du chantier et s’est à moitié affaissé.
Bouche à oreille Cigil à Tieffenbach
L’union des arts et des métiers
Cécile Mairet et Gilles Ansel forment un duo de choc à la vie comme au boulot. Elle est tapissière, lui ébéniste. Depuis six ans, au sein de leur entreprise Cigil à Tieffenbach, ils unissent leurs talents pour restaurer ou créer des meubles sur mesure, aux lignes épurées.
CIGIL, LEUR SOCIÉTÉ,est née de la fusion de leurs prénoms et de leurs talents. Cécile Mairet et Gilles Ansel, couple de jeunes quadras, travaillent depuis plusieurs années main dans la main. Elle est tapissière, lui ébéniste. Ensemble, dans leur atelier situé à deux pas de leur domicile à Tieffenbach, ils restaurent et créent des meubles sur mesure.
Le mélange des métiers et des époques
Une union qui semble évidente alors qu’au départ, il y a de cela une quinzaine d’années, rien ne prédestinait cette Parisienne et ce Colmarien à se retrouver. À cette époque, lui traîne ses guêtres à la fac d’histoire-géo de Strasbourg avant de parcourir le monde pendant un an et demi. Elle poursuit ses études aux Beaux-Arts à Rennes. Leurs routes se croisent à Paris, au CREAR plus précisément, un institut de formation. Tous deux, à l’issue d’un voyage en Afrique, ont éprouvé le besoin de se tourner vers un métier artisanal. Elle avait été marquée par le travail des tapissiers camerounais, lui par des sculpteurs sur bois maliens.
Des formes graphiques inspirées de l’art concret suisse
Naturellement, ils décident d’associer leurs savoir-faire et créent leur société en 2006. Gilles Ansel, « l’écolo du couple », a l’idée de retaper les vieilles carcasses de fauteuils et d’en moderniser le design. Ensemble, ils vont chez le client, discutent avec lui. Cécile imagine de nouvelles formes linéaires bicolores ou tricolores. Très graphiques, elles révèlent un aspect du meuble ou créent une illusion d’optique, un jeu de contraste. Le mélange osé entre les formes géométriques et la ligne classique d’une banquette Louis XVI par exemple, plaît.
Ce travail trouve sa source d’inspiration dans l’art concret suisse. « Theo van Doesburg est l’un de mes grands mentors. J’aime aussi énormément les œuvres de Max Bill et Richard-Paul Lohse », précise Cécile.
Le mélange des mondes et des milieux est au cœur de ses créations. « J’aime retrouver, dans un même objet, différents métiers d’art, tisser des liens entre les différentes époques », indique-t-elle. La jeune femme ne cesse de se former à de nouvelles pratiques. La plus récente ? La laque sur bois qu’elle a immédiatement intégrée à ses dernières créations.
Un travail plus personnel
Car en plus de ce travail en commun, chacun développe en parallèle son propre univers. Cécile Mairet vient de lancer ses « attrapes poussières ». Elle recycle de la vieille vaisselle cassée, lui redonne une seconde vie en recréant des anses ou des supports à partir des chutes de bois de l’atelier.
Gilles Ansel, lui, réalise, depuis août, de délicats objets lumineux. Des sculptures de bois dont l’architecture n’est pas sans rappeler celle des gratte-ciel. « Ce sont des pièces uniques. Pour chacune, je travaille à l’instinct avec une méthode peu conventionnelle. J’utilise pour les finitions de mes lampes une scie circulaire. Elle est normalement utilisée pour dégrossir le bois », sourit-il. Un premier travail personnel prometteur.
Cigil. 79, rue des Églises à Tieffenbach. Renseignements au ✆06 30 27 32 84 ou sur www.cigil.fr