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Actualités de la commune de Tieffenbach
Les REGIOLIS arrivent ! (30/04/2014)

Les nouvelles rames TER REGIOLIS circulent depuis lundi 28 avril sur la ligne Strasbourg / Sarreguemines. Le Regiolis assure actuellement le train 830901 qui arrive à Strasbourg le matin à 7h00 et le soir au départ de Strasbourg le train 830910 à18h33

Ce nouveau train fabriqué par ALSTOM à Reichshoffen a été commandé à 24 exemplaires (dont 6 moyens et 18 grands) et permettra de moderniser le parc des Ter Alsace, au fur et à mesure des sorties d’usine, soit 11 rames en 2014 (dont 5 moyennes et 6 grandes), 7 en 2015 et 6 en 2017.
Les 24 nouvelles rames Régiolis ont été intégralement financées par la Région Alsace à hauteur de 244 M€. Compte tenu de la polyvalence du matériel commandé, l’Alsace est la région de France qui apporte la contribution financière la plus élevée au projet.
Les rames moyennes de 4 caisses peuvent accueillir 409 voyageurs dont 222 assis. Les grandes rames de 6 caisses acceptent 659 passagers dont 354 assis.
Outre la ligne de Sarreguemines, les circulations des Régiolis se feront sur les lignes Strasbourg - St Dié, Strasbourg – Barr et Strasbourg Haguenau – Wissembourg.
Les principales caractéristiques des Régiolis sont les suivantes :
- consommation d’énergie et émission de CO2 en baisse
- circulation énergétique en bi-mode (électrique + thermique)
- recyclabilité à 92 %
- vitesse maximale 160 km/h sur lignes habilitées
- larges portes d’accès
- plancher bas intégral pour une accessibilité
- espace et visibilité accrus - facilités de déplacement à bord
- gains d’espaces sous le siège
- davantage de place pour les genoux
- emplacements bagages nombreux et modulaires
- des prises électriques entre les sièges
- nouveau dispositif d’information embarquée (afficheur dynamique avec plan de ligne, annonces sonores,…)
Une des craintes des usagers de la ligne Sarreguemines-Strasbourg est la capacité en places assises de ces rames, notamment lorsque les trains Corail disparaitront au profit des rames Regiolis.
Ce sera probablement l’un des sujets abordés lors de la réunion du comité de ligne qui aura lieu cette année à Tieffenbach le lundi 16 juin.





La saison débute pour le CSL (06/04/2014)

C’est sous un magnifique soleil printanier, que la douzaine de randonneurs du club sports et loisirs ont débuté leur saison 2014 avec leur première sortie pédestre. Deux heures de marche sur les sentiers du club vosgiens autour de La Petite Pierre, guidées par Philippe Bauer et Erwin Beron, ont permis de se dégourdir les jambes et de reprendre le rythme. Après ce bon bol d’air frais l’appétit était aiguisé et ils étaient une quarantaine à se retrouver au mille club pour déguster un bon Baeckeoffe préparer par les bénévoles. Dans l’après-midi le président Roland Letscher et sa troupe se sont réunis pour l’assemblée générale de l’association, pour faire le point sur la saison écoulée et pour peaufiner le calendrier à venir au profit de l’animation du village.
Au programme figurent la seconde édition des Découvertes gourmandes et artisanales le 15 juin, la kirb le 24 août, les Schneckenuddle le 7septembre, l’exposition artisanale le 1 novembre et la marche de clôture le 9 novembre.





Forêt de lumières et autres merveilles (03/04/2014)

Les journées des métiers d’arts ont lieu ce week-end, les 4,5 et 6 avril. Gilles Ansel, basé à Tieffenbach, est un des artistes d’Alsace Bossue à ouvrir les portes de son atelier au public.

C’est en observant une cale martyre que Gilles Ansel a eu l’idée de ses colonnes lumineuses. Ébéniste de formation, il voyait toute la journée ce morceau de bois insignifiant, placé sous la pièce « noble » sciée, destiné à supporter les dépassements lors de l’usinage. Les menuisiers et ébénistes jettent la cale lorsqu’elle est trop abîmée. Ces fentes dans la matière qui dessinent des motifs aléatoires laissent Gilles Ansel rêveur, mais il ne sait pas encore quoi en faire.
Après avoir suivi les cours d’une fac d’histoire-géographie, Gilles Ansel se dirige vers une formation d’ébéniste pour adultes, à l’âge de 24 ans. Il part pour Paris restaurer des meubles du XVIe et XVIIIe siècles. La marqueterie et les écailles de tortues Boulle n’ont bientôt plus de secret pour lui. Il revient en Alsace et exerce chez un facteur d’orgues à Pfaffenhoffen, avant de se mettre à son compte à Colmar.
Le sciage transforme le bois en dentelle fragile
« Je créais entre autres des structures de fauteuils et de canapés, pour Cécile par exemple. » Cécile Mairet est sa compagne, également artiste à Tieffenbach. Tous deux partagent le même atelier. « Mais en 2012, j’ai dû prendre un travail alimentaire car les commandes ne rentraient plus. Je suis allé poser des fenêtres à Illkirch, mais ce n’était vraiment pas pour moi. J’ai arrêté au bout de deux jours, et dans la nuit qui a suivi, j’avais créé ma première colonne lumineuse. »
En sciant des planches alternativement à l’horizontale sur une face et à la verticale sur l’autre, Gilles Ansel obtient des jours. Il lui reste alors à assembler quatre planches ainsi travaillées et à y installer des LED. Le lendemain, Cécile Mairet emmène cette première création sur une exposition à La Petite-Pierre, et la vend dans la journée. Il suffira encore d’une discussion avec l’artiste Franck Bragigand pour que Gilles Ansel soit convaincu : ses colonnes seront désormais son activité principale.
Gilles Ansel récupère des chutes de bois chez un agriculteur de Petersbach, le village voisin. « Nœuds, entr’écorces, gélivures… Les défauts du bois me plaisent. Ils rendent l’objet encore plus intéressant. » Le sciage transforme le bois en dentelle fragile. Les hêtres et les frênes, moins cassants que les arbres fruitiers, se prêtent bien à l’exercice. « Je réfléchis à ce que je peux faire une fois que j’ai le bois en main, pas l’inverse. Je prends le contre-pied de la tradition. »
Posées les unes à côté des autres, ces colonnes font penser en journée à une forêt stylisée, de nuit à une vue de New York avec ses gratte-ciels. « J’habite dans la forêt, c’est un élément important de mon travail. Dans l’obscurité, c’est la lumière qui structure l’objet. » Ces colonnes rencontrent le succès et sa compagne en vend de plus en plus sur ses expositions. Une société vient de commander à Gilles Ansel 50 lampes, et des boutiques de design et de décoration exposent son travail.
Peu à peu, l’artiste diversifie ses créations. « J’ai commencé à fabriquer des lustres à l’aide de tiges de bois fixées sur des anneaux. Je cintre des pièces de hêtre en les plongeant dans une étuve où la vapeur d’eau va les ramollir, puis en les laissant dans un moule jusqu’à ce qu’elles sèchent. Elles gardent ensuite la forme. J’ai aussi créé des agencements in situ chez des particuliers. Cette nouvelle possibilité m’intéresse beaucoup. »





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